Hors-série Technowhatever

Technocritique
Technoféodalisme
Technofascisme
Date de publication

11 novembre 2025

Une veille hors-série sur tout ce qui touche au technowhatever. Cette idée a éclos suite à la lecture d’échanges par voix d’articles entre Evgeny Morozov et Cédric Durand au sujet de l’usage du terme technoféodalisme. On sent poindre tout de même plutôt une lutte de chapelles marxistes ou (marxiennes).

Mais pour débuter, j’ai choisi une publication en deux volets autour de la technocritique qui permette de cadrer le débat et le placer dans une profondeur temporel.

Une dernière partie est consacrée au technofascisme, terme porté principalement par Olivier Tesquet et Nastasia Hadjadji.

Cette page a vocation à être enrichie au fil du temps et des productions que je croiserai.

Technocritique

Arrêtons-nous un instant sur ce geste : casser. Un geste simple et efficace, tout comme il est radical et a été jugé illégal.

la technocritique se manifeste sous différentes formes. La technocritique n’est pas une pratique uniforme et homogène, mais doit être saisie dans sa pluralité.

Technoféodalisme

Mais la gauche raffole d’une idée à laquelle on peut reconnaître le charme du charlatanisme : l’industrie de la tech serait en train de tuer le capitalisme. La critique du techno-féodalisme constitue son créneau éditorial le plus porteur et les diagnostics apocalyptiques se multiplient plus vite encore que les start-up de la Silicon Valley.

La réminiscence féodale renvoie aux rapports de dépendance, à l’effacement de la frontière entre économique et politique et à la prééminence d’une logique de prédation fondée sur l’extension du domaine du contrôle.

Technofascisme

Après Rennes et Paris, ATR a créé des groupes locaux à Grenoble, Nantes et Lyon. Un essaimage qui correspond à une stratégie en trois phases : d’abord recruter, puis faciliter l’action de groupes clandestins pour préparer l’après par l’autonomisation, et enfin relayer les actions de ces groupes clandestins pour « empêcher le système de se relever ».

Dans un projet libertarien autoritaire, il y a besoin d’avoir des armes et des outils technologiques qui vont permettre de maintenir l’ordre, parce que la transformation de la société ne peut pas se faire sans violence. Sans oublier l’énergie.